Un transport urbain bien pratique : l’hoverboard
L’hoverboard, un phénomène de notre temps
Dans ce siècle de mondialisation où tout va très vite, la technologie avance de façon exponentielle, dans des domaines aussi divers que la médecine, les biens de consommation, l’environnement et surtout les transports. Qui aurait pu imaginer il y a seulement quelques décennies, que l’homo sapiens quitterait un jour le confort de sa chère voiture pour s’élancer sur les trottoirs et d’autres espaces dédiés de la cité, sur un monospace électrique à deux roues, sans manche ni guidon.
Il y a eu le gyropode, puis le gyroroue, et enfin, le dernier bébé issu de la science-fiction, l’hoverboard, sorte de skateboard électrique. Pour les jeunes et les moins jeunes, tout le monde se souvient du film « Le retour dans le futur 2 » de Robert Zimeckis (1989) et du jeu vidéo « Unreal tournament 3 » ou l’on voit un skateboard avancer en lévitant dans des courses-poursuites mémorables. Du gadget d’un film culte à un mode de transport révolutionnaire, il y a eu un grand pas que les chercheurs et constructeurs ont franchi en peu de temps.
Ecolo et ludique
Roulant grâce à une batterie au lithium-ion de forte puissance, le skateboard hoverboard, comme son cousin le gyropode, utilise un stabilisateur gyroscopique, des micro-capteurs et un accéléromètre. Il est constitué d’une planche antidérapante, et de deux roues motrices. Comme il n’a pas de guidon, il fait plus appel au couple corps-pieds pour avancer, accélérer, freiner, s’arrêter ou tourner. Il a l’énorme avantage de laisser les mains libres. Sa pratique s’apparente à celle du surf et du skateboard. Il demande donc des qualités sportives appropriées, car les torsions de la colonne vertébrale et des articulations sont fréquentes.
Très adapté à un environnement urbain, il est silencieux, ludique, facile d’entretien et idéal, aussi bien pour se rendre à son travail que pour ses loisirs. Il nécessite malgré tout des surfaces planes ou à faible déclivité. Malgré un atout incontestable en termes d’environnement, puisqu’il ne pollue pas, son usage reste encore restreint en raison des difficultés d’apprentissage. Mais il sort peu à peu du cercle des jeunes sportifs et des bobo branchés pour s’élargir à d’autres couches de la population. Il est clair qu’à l’avenir, ce type de transport écolo, deviendra de plus en plus la norme, à côté des voitures électriques et des transports en commun.
Heureusement, sa banalisation, en réduisant les coûts, rendra accessible l’hoverboard skate à un plus grand nombre de citadins. La technologie, en allégeant son poids, en augmentant son autonomie, et en multipliant les services et les aides à la conduite, devrait en faire, sans conteste, un moyen de locomotion urbain d’avenir.
Petit récit sur l’éclosion de nouveau moyen de transport qu’est l’hoverboard. Vous pourrez en savoir plus sur des sites tels que Le journal du Geek ou sur ce guide d’achat hoverboard et gyropode.