L’utilisation du couteau japonais Santoku
Le couteau Santoku est un couteau qui vient du Japon et on peut l’utiliser pour plusieurs tâches dans la cuisine. C’est d’ailleurs, ce qui définit son nom « santoku » qu’on peut littéralement traduire par « Trois bonnes choses ». Cette appellation fait référence aux trois principales tâches réalisées en cuisine : trancher, découper et hacher.
L’histoire du couteau Santoku
Dans l’ancienne culture du samouraï, du katana et de la lame, les guerriers japonais demandaient à leurs forgerons des sabres et des katanas qui sont fins, mais très tranchants. Face à ces exigences, les forgerons se sont de plus en plus perfectionnés et c’est là qu’est né le premier couteau Santoku. Ce dernier ressemble aux couteaux qu’utilisent les cuisiniers européens. Les chefs japonais l’apprécient particulièrement pour son côté très pratique. La plupart d’eux en ont au moins un dans leur cuisine. En effet, avec le couteau japonais Santoku, on peut trancher, émincer et ciseler. Les aliments seront découpés finement et doucement sans être brusqués.
Les particularités d’un couteau Santoku
Ce couteau a la forme d’un couteau classique, mais le bout de la lame est recourbé avec un angle de près de 60° et il est pointu. C’est d’ailleurs cette forme qui permet aux cuisiniers d’avoir des coupes parfaites sans fournir autant d’efforts. Il se distingue aussi par sa lame très large qui peut varier entre 14 et 17 cm. Certains modèles de couteau japonais Santoku ont même une lame alvéolée pour faciliter encore plus la découpe et pour éviter toute résistance lors des découpes. Lorsqu’on découpe les aliments, ils ne risquent pas de se coller à la lame. Même si ce couteau semble être un ustensile professionnel, une mère de foyer peut toutefois l’utiliser dans sa cuisine.
Les utilisations de ce couteau Santoku
Qu’on ait sur la planche à découper des légumes, des herbes, de la viande ou du poisson, on peut utiliser ce couteau santoku. Pour découper ou hacher de la viande sans os ou du poisson cru par exemple, il faut faire un geste allant d’avant en arrière. Pour le ciselage des herbes, il faut procéder à un geste de balancier intuitif. Il faut que le mouvement soit le plus naturel possible pour avoir des herbes parfaitement tranchées sans qu’elles soient abîmées. Lors de son utilisation, il n’est pas nécessaire de mettre autant de force pour découper ou ciseler. Pour les taillages des légumes, que ce soit en julienne ou en brunoise, la longueur de la lame permet de faire des découpes bien précises. Comme sa lame est très large, on peut aussi écraser une gousse d’ail avec le couteau santoku. Pour ce faire, il suffit de positionner la gousse et d’effectuer un petit coup sec sur le plat de lame.
Comme pour tout autre couteau de cuisine, ce couteau santoku demande un minimum d’entretien. Après chaque utilisation, il est important de bien nettoyer le couteau et de l’essuyer directement avec un chiffon sec avant de le ranger dans le porte-outil de rangement de couteaux de cuisine ou dans la mallette de chef.