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Pourquoi faut-il arrêter d’organiser ?

Par le 20 Nov - Bébé - Enfants

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Notre quotidien

Dans la vie de tous les jours, on croule souvent sous nos obligations quotidiennes : il faut ranger la maison, faire le ménage, ne pas oublier les activités des enfants, nos obligations sociales à nous, les impératifs du travail…

Rien qu’en se réveillant le matin, nos pensées affluent sur tout ce qu’on doit faire dans la journée et pour peu qu’on n’ait pas trop l’habitude d’écrire noir sur blanc notre programme, toutes ces pensées nous envahissent, nous rappellent sans arrêt qu’il ne faut pas oublier de faire telle ou telle chose, et nous interpellent quand, à bout de fatigue, on se laisse un peu aller à se reposer 5 minutes.

On a des vies bien remplies. On a toujours vécu comme ça, et jusqu’ici, ça a marché.

Et puis un jour arrive l’inimaginable : un oubli ; une chose ou une activité très importante qu’on devait faire, et qu’on a laissée dans un coin de notre tête. On accuse le coup, on se demande pourquoi on a oublié, et on cherche une solution : en fait, il faut s’organiser !

Notre résolution

Pris dans un formidable élan, on se met à chercher notre agenda idéal, pour tout mettre sur écrit, afin de ne pas oublier. On a écumé internet pour trouver des idées d’organisation, des façons d’optimiser nos journées.

Maintenant, on a un système ultra sophistiqué qui consiste à voir notre agenda 6 fois par jour, à heures précises, pour être sûr de pouvoir tout faire, et d’être dans les temps. Si notre enfant nous demande un peu de temps pour jouer, on pourrait caser 5 minutes de jeu entre l’heure de la lessive et le début de la préparation des repas. Tout est chronométré.

Notre système bien huilé fonctionne à merveille.

Mais…

Mais un jour tout part en vrille. Un petit laisser aller, une fatigue, une maladie, et notre programme de la journée est chamboulée. On essaie de rattraper le coup, mais on se doute que le jour d’après sera pareil. Et on commence à se culpabiliser, à se dire qu’on n’y arrivera jamais, à s’avouer qu’on n’est pas aussi bien, aussi organisé, aussi fort que les autres.

Un petit grain de sable dans notre système et tout s’écroule. Et on revient à la case départ.

Alors que faire ?

Mais comment font les autres ? Je ne peux pas dire de généralités sur le sujet, car beaucoup de gens que je connaisse maitrise parfaitement l’art de l’organisation, malgré les petits travers qu’on peut rencontrer dans la vie. Mais ici, je vais parler de mon expérience personnelle. Je ne suis pas une pro de l’organisation, je ne l’ai jamais été, et peut-être ne le serai-je jamais. Pourquoi ? Parce que j’ai suivi une autre solution que l’organisation ultra-sophistiquée : j’ai simplifié ma vie.

Comme je ne suis pas une pro de l’organisation, j’ai bien connu ces situations où je me noyais dans un verre d’eau. Quand on est parent de plusieurs enfants, et qu’on travaille, ces situations peuvent arriver très souvent : une consultation chez le médecin pour le petit, un dossier à rendre en urgence le lendemain, une association qui attends notre participation pour une activité, l’email d’un ami qu’il faudrait répondre ce soir, car ça fait quand même une semaine qu’il attends qu’on réponde, et la maison qui est sens dessus dessous dans tout ça (les jouets des enfants, le courrier qui attend, le fouillis partout alors que belle-maman va passer), sans parler du repas du soir qu’on n’a pas encore commencé à préparer alors qu’il est 20h30, et qu’il y a école demain…

Dans un cas, on se dit que ce n’est pas grave et que ça peut attendre. Dans un autre, on frôle le burn-out.

Simplifions, désencombrons avant d’organiser

Mais prenons du recul face à toute ça.

Est-ce que tout ce qu’on doit faire est finalement essentiel ? Est-ce que tous les objets dans nos maisons sont là pour nous aider et nous ravir ?

Faisons une petite pause et demandons-nous : dans tout ce que je fais et dans tout ce que j’ai, qu’est-ce qui me rend vraiment heureux ?

La société de consommation dans laquelle nous vivons nous fait croire qu’il nous faut beaucoup de choses pour être heureux : une armoire remplie de vêtements, un agenda super-booké, le dernier gadget à la mode… Mais ceci n’est qu’un leurre.

Si vous avez une armoire remplie de vêtements, il y a beaucoup de chances que vous vous demandez tous les matins ce que vous allez mettre. Alors que si vous aviez uniquement 30 pièces dans votre garde-robe, il est plus facile de choisir.

Si votre maison est remplie d’objets, il vous est surement déjà arrivé de passer des heures à chercher un objet bien défini, sans pouvoir mettre la main dessus, car il était caché dans une boite au fond d’un placard, qu’on a du mal à ouvrir, tellement il est rempli. Oui, mais rempli de quoi ? On ne sait plus.

C’est un fait : on possède trop d’objets. Plus qu’il n’en faut pour être heureux. Et au-delà de ça, ce sont ces objets qui nous rendent plus malheureux, en pesant sur nos épaules. On perd du temps à les chercher, à les entretenir, à les réparer… Tout ce temps ne serait-il pas mieux investit dans d’autres domaines : dans notre relation avec nos enfants, avec nos proches, avec nos vrais amis ?

Vivons dans la simplicité, désencombrons-nous de tout ce fatras inutile. On gagnerait beaucoup en liberté.

Rien ne vous empêche après d’organiser le peu qu’il vous reste. Ce serait plus facile et moins prise de tête.

Depuis mon expérience, je parle du minimalisme et de la simplicité autour de moi, si vous voulez en savoir plus, venez visiter mon blog http://www.mamanminimaliste.fr, ou je parle du désencombrement, des conseils et astuces pour simplifier la vie, et où je partage aussi mes réflexions sur le minimalisme.

Article rédigé par Mino, mère de deux enfants, vivant et travaillant en région parisienne.