Quelques astuces pour marquer le beau noir en imprimerie
Il est toujours pratique de concevoir soi-même ses cartes de visites et flyers. Mais, le problème se pose souvent lors de l’impression. En effet, il est fréquent de voir que le noir soit délavé à la sortie de presse même si à l’écran, tout semble être parfait. Dans ce cas, pas la peine de s’en prendre à l’imprimerie en ligne, ce n’est pas toujours de leur faute. Cela peut résulter de votre fichier. Pour éviter ce type de problème d’impression aléatoire, voici quelques règles à suivre impérativement pour avoir un noir profond lors de l’impression.
La technique « aplat »
Avant tout, il faut noter qu’en matière de couleur, on admet des nuances infinies surtout au niveau de l’impression. Il n’y a pas un noir, mais des noirs. Ainsi, pour avoir la couleur adaptée, il convient d’utiliser des formules. Cela est très facile lorsqu’on utilise des logiciels de conception comme Photoshop ou Illustrator. En effet, il vous suffit juste d’entrer la formule de couleur que vous souhaitez obtenir et le tour est joué. Si la méthode aplat de couleur noire, c’est-à-dire qu’on met 100% de noir et 0% de cyan, de magenta et de jaune offre un résultat satisfaisant avec l’impression à la maison, auprès d’une imprimerie en ligne, cela ne fournit pas le résultat escompté.
La technique du noir de soutien
Pour avoir un beau noir en imprimerie, il est conseillé d’éviter la technique d’aplat. En effet, pour ressortir, le noir a besoin d’une couleur en soutien. Le plus souvent, on utilise le cyan comme base. Toutefois, il faut éviter l’excès sinon, le noir aura l’air bleuté. Bien que ce soit une belle couleur, ce n’est pas du noir soutenu. De plus, avec le temps, le noir semble se délaver rapidement et tend de plus en plus vers le bleu.
À l’inverse, il faut éviter aussi de booster toutes les couleurs de la quadrichromie en mettant 100%. Du point de vue visuel, le résultat est parfait, mais, après l’impression auprès d’une imprimerie en ligne, on décèle immédiatement un problème de surimpression. De plus, le temps de séchage peut être long. Un taux d’encrage de 400% n’est pas toléré par les imprimeurs. Ils acceptent un seuil de taux d’encrage de 300%.
Bref, pour avoir un beau noir en imprimerie, la composition idéale est la suivante C=60%, M : 50%, J :30% et N :100%. De cette façon, les problèmes de surimpression sont écartés, car le taux d’encrage est loin de la limite soit 240%.