Reconfinement saison 2 : quel impact économique pour la France ?
Depuis le début de la pandémie, le coronavirus n’a cessé de gagner du terrain particulièrement en Europe. Afin d’endiguer sa progression, les dirigeants européens s’appliquent à mettre en place des mesures légales à cet effet. La solution la plus simple étant de minimiser les interactions sociales, le confinement apparaît comme le moyen le plus efficace pour diminuer le nombre de nouvelles contaminations. En France, le confinement a de nouveau été décrété par le gouvernement après la première vague qui a eu lieu en printemps. La population craint toutefois les conséquences néfastes du reconfinement sur l’économie française et sur leur niveau de vie en général.
Recul du PIB
Le confinement implique plusieurs restrictions notamment, dans le cadre de l’exercice du métier de tout un chacun. Certains secteurs comme la restauration sont par ailleurs particulièrement concernés car les établissements sont contraints de fermer très tôt avant la période où ils réalisent le plus souvent la part la plus significative de leurs chiffre d’affaire quotidiennement. L’actualité économique française semble très peu encourageante pour l’avenir. Selon les prévisions des experts, le PIB/habitant en France devrait être en recul de 10 à 15% pour le dernier trimestre 2020.
Pour faire face à cette récession, le gouvernement a prévu une aide de 15 milliards d’euros pour les entreprises en difficulté. Cette mesure devrait permettre à certains professionnels mis à l’arrêt pendant le mois de Mars de poursuivre leurs activités.
Chômage et compression du personnel
A l’image du confinement mis en place en Mars, cette deuxième saison pourrait être à l’origine d’une vague de chômage surtout pour les emplois qui ne peuvent pas être exercés en télétravail. Certaines entreprises pourraient en effet être contraintes à fermer leurs portes jusqu’à nouvel ordre ou de réduire leurs effectifs au minimum requis. Comme évoqué précédemment, la crise sanitaire porte particulièrement préjudice au secteur de l’hôtellerie et de la restauration qui sont les seuls à ne pas bénéficier de mesures dérogatoires.
Des mesures plus souples en faveur d’un impact économique moindre
Bien que certaines conséquences soient inévitables, les entreprises et le gouvernement sont indéniablement beaucoup mieux préparés pour affronter ce nouveau confinement. Les entreprises se sont procurées en l’occurrence le matériel nécessaire pour que leurs salariés puissent continuer à travailler de chez eux. Quant au gouvernement, des mesures spéciales ont été mises en place afin de permettre aux professionnels du bâtiment mais aussi aux industries de poursuivre leurs activités.
En ce qui concerne les organismes affaiblis qui ne bénéficient d’aucune mesure dérogatoire, ils ont la possibilité de se faire octroyer une aide financière pouvant atteindre 10 000 €/ mois en cas de perte significative de chiffre d’affaire. Afin d’épauler les personnes mises au chômage en raison de la situation sanitaire, l’État prend également en charge 85% du chômage partiel. Sont éligibles à cette aide les entreprises se trouvant dans l’obligation de mettre une partie ou l’ensemble de ses salariés au chômage.
Une aide fiscale pourrait également voir le jour prochainement afin d’inciter les bailleurs à baisser les loyers commerciaux toujours dans l’optique de minimiser les charges des entreprises.
Malgré des efforts considérables du gouvernement pour soutenir l’économie française, la faillite des entreprises les plus vulnérables est probablement inévitable.